Avec Nicolas Silhol, elle a travaillé quatre ans dans le but de faire non pas « un thriller ou un film d'horreur ». Elle a dans les yeux cet éclair tranchant qui témoigne d'une détermination à ne jamais rien lâcher. Et aussi des personnes parfois isolées qui ont trouvé un soutien ou tout simplement des liens bienvenus pour eux.Une autre facon de voir les choses tout simplement ?En matière de dérive….l’Eglise du XX° siecle a « fait fort » avec ces communautés de vie. Elle porte Pour son premier rôle au cinéma, l’adolescente se glisse dans la peau de Camille, 12 ans, dont la vie va être complètement transformée lorsque ses parents entraînent la famille dans une secte.Un défi pas évident, d’autant que Sarah Suco avait ses préférences. « Mgr Gosselin qui fait partie du groupe d’accompagnement du Renouveau charismatique, précise que la prise de conscience est beaucoup plus importante qu’il y a dix ans, « Tout le long du film, l’Esprit saint parle en direct et Jésus protège, aide et guérit dans des situations concrètes. Jusqu’à ce que ses parents, normaux et «brillants», fréquentent une communauté catholique. D'autant qu'aux actes de pédophilie s'ajoutait le violent déni des familles.Le premier soin qu'a pris la cinéaste a été de ne pas scénariser seule son histoire. Éblouissante, c'est le cas de dire, elle figure sur la liste des Révélations aux prochains César.« Ce film, confie Sarah, voilà dix ans que je le porte. » L'anniversaire de sa fuite.« J'ai décidé qu'il fallait que je me sauve et que je sauve ma peau. Avant de réfléchir sur différents aspects de ce film, et puisque la Communauté des Béatitudes est la seule communauté citée par la réalisatrice dans les articles qui commentent ce film, il est important de préciser que Sarah Suco et sa famille n’ont jamais vécu à la Communauté des Béatitudes.
Ne lui parlez pas de drame social. Un sujet fort, ahurissant et déstabilisant, filmé tout en douceur qui met en exergue avec finesse la mécanique de l’emprise exercée peu à peu sur les parents et la maltraitance psychologique et physique qui en découle sur les enfants.Lorsque la lumière se rallume, le silence dans la salle est pesant durant de longues secondes. Mais «ça me faisait très peur. Ce film aurait pu nous diviser. Chaque scène du film est un pan de son histoire qu’elle tient à nous révéler à travers les yeux de Camille, la fille ainée de cette famille de quatre enfants dont les parents décident un jour d’intégrer une communauté basée sur le partage et la solidarité. »Et de signaler au passage l'existence d'un documentaire produit par Canal +, « Les Béatitudes (Le couple Cottin-Caravaca n'est pas un copié-collé des parents de Sarah qu'elle « ne voit plus » lâche-t-elle sèchement en laissant entendre que la maltraitance n'était pas du seul fait de la hiérarchie religieuse.

Jusqu'ici la trajectoire de Sarah Suco était – excepté un court-métrage – celle d'une actrice tant sur les planches qu'à l'écran.Le cinéma lui a déjà fait une jolie place. Pour son premier film, Sarah Suco s'inspire de sa propre adolescence dans une communauté religieuse. « Ce que nous racontons, c'est 5 % de la réalité, mais je voulais aboutir à un film populaire et exigeant qui soit aussi un film de combat. Pour qu’on croie à cette emprise qui dépasse l’entendement — un exemple: le pasteur est appelé par ses fidèles qui bêlent comme des moutons.Ce sera Jean-Pierre Darroussin, acteur fétiche de Robert Guédiguian. Mais lorsque je revenais on m'affirmait que l'extérieur était gouverné par le Diable. Ce n’est pas un mode d’emploi sur la dérive sectaire. J’ai pas besoin de faire 1000 films par an.” Ça m’a vachement encouragé.»Sur le plateau, le choix s’est vite révélé judicieux.

«Il m’a dit : “tu as un sujet et tu en fais une histoire, c’est ce que j’aime du cinéma. Sarah Suco définie l’emprise comme un «Dans le film, Camille qui fédère ses frères et soeurs autour d’elle est souvent déconcertée, « La cellule des dérives sectaires de la conférence des évêques de France est très attentive à tous ces dysfonctionnements et travaille en lien avec la Miviludes : la Mission interministérielle de lutte et de vigilance contre les dérives sectaires. Sarah Suco a mené une enfance comme les autres, dans le sud de la France, avec ses cinq frères et sœurs. Enfant, Sarah Suco passe dix ans de sa vie dans une communauté religieuse charismatique, jusqu'à l'âge dix-huit ans, où elle prend la décision de fuir sa famille [2], [3], [4].Attirée par le théâtre, qu'elle découvre à l'âge de sept ans, elle entre à vingt ans au Conservatoire de Bordeaux, puis au conservatoire du IX e de Paris [5]. Moi, je ne connais pas des gens qui n’ont pas des failles de fragilité.»Cette volonté d’éviter le noir et blanc et de refuser les étiquettes, Sarah Suco en fait un leitmotiv dans notre entretien. La réalisatrice leur a demandé.
Ses yeux disaient oui, mais son corps disait non.

Je savais qu'il s'agissait de sa propre histoire, dédiée à ses frères et sœurs, et tragique puisqu'elle disait n'avoir jamais revu ses parents depuis plusieurs années.

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